Une question sur le projet ?
Contactez Oryon au 02 51 37 23 08
Une question sur le projet ?
Contactez Oryon au 02 51 37 23 08
Arcade Cycles est une entreprise ô combien emblématique de La Roche-sur-Yon : vingt-sept années d’existence et… un défi pour 2024. Le vélo, tant musculaire qu’électrique, a le vent en poupe. Les commandes explosent. L’usine basée à Parc Eco compte aujourd’hui 8000 m2. Trop petite, eu égard aux prévisions… Elle devra presque doubler… et ne peut s’agrandir en l’état, faute de foncier disponible ! Des circonstances exceptionnelles qui, en juillet 2021, poussent ses dirigeants à contacter Oryon, l’agence économique de La Roche-sur-Yon Agglomération.
Entretiens croisés…
Frédéric Lucas, dirigeant d’Arcade Cycles
Arcade Cycles est un concepteur et assembleur de cycles. Nous vendons nos vélos neufs à des professionnels, qui sont eux, gestionnaires de flottes. C’est là notre spécificité. Nos clients sont nombreux, en Vendée bien sûr, et sur toute la façade Atlantique, à Noirmoutier, l’île d’Yeu, l’île de Ré, Oléron, dans des villes comme Bordeaux, La Rochelle, partenaire historique, ou encore Marseille… 10% de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’export avec du vélo en libre-service à Milan, Lima ou Miami…
Or, la pratique du vélo se généralise ! Le marché est en forte croissance : les particuliers achètent de plus en plus de vélos, son usage explose dans les sites touristiques, et son développement est largement porté par les collectivités… C’est une bonne nouvelle, mais il nous faut gérer ce développement ! Un nouveau terrain, un nouveau bâtiment, une nouvelle unité de production sont désormais indispensables… Un projet complexe, complet et essentiel pour notre activité, qui, nous l’avons calculé, aurait nécessité à lui seul, l’intervention, chez nous, de trois personnes à temps plein. Et sur des sujets qui sont loin d’être notre quotidien… Les sujets bâtimentaires par exemple ! Face à ce défi majeur pour notre avenir, nous devions impérativement trouver des professionnels compétents et engagés. Oryon et La Roche-sur-Yon Agglomération ont su répondre parfaitement à nos attentes. Grâce à eux, nous avons identifié un vaste terrain à moins d’un kilomètre du site actuel… Un atout considérable ! Et grâce à eux, nous avons pu obtenir les financements indispensables à la réalisation du projet… et puis, Oryon a accepté d’investir à nos côtés en co-portage, une solution innovante et déterminante pour nous. Nous allons pouvoir centrer nos efforts sur l’investissement productif. Autre élément de poids, la dimension environnementale, cœur de notre activité, une dimension qui devait aussi être au cœur de notre projet de développement !
Sébastien Bonnet, directeur général d’Oryon
Sobriété énergétique, densification foncière, renforcement de la biodiversité sont aujourd’hui des paramètres indissociables de nos activités d’aménageur, constructeur et développeur. Oryon est consciente et partie prenante de ces changements sociétaux, qui vont bien au-delà des seules contraintes ou orientations règlementaires. Alors, lorsque la société Arcade nous a contacté et parlé de son projet, nous avons répondu présents. Non seulement nous devions prendre en compte leur besoin d’une usine en rapport avec la croissance de leur production, mais il allait aussi de soi que le projet aurait une forte dimension environnementale. L’offre d’Oryon devait être adaptée donc, mais aussi globale et innovante, sur les plans tant techniques, financiers qu’environnementaux. Là résidaient notre motivation et notre engagement.
Nicolas Brochard, chef de projet chez Oryon
Le projet global occupe une surface totale de 49 000 m2. Certes, le bâtiment est important : 14 000 m2 à lui seul, mais il comprend aussi 35 000 m2 d’espaces verts et arborés à préserver et prendre en compte ! La dimension environnementale a donc guidé notre travail, de la définition des besoins, à l’élaboration du dossier programmatique et aux consultations, et elle a porté tant sur le bâti que sur le non bâti.
Concernant le bâti, si habituellement le métal est de mise, ici, la structure porteuse prévoit un mélange bois/béton ; la carapace sera en bardage double peau ; et le chauffage dans les ateliers sera localisé pour cibler directement les zones de montage occupées par les opérateurs ! Par ailleurs, des panneaux photovoltaïques couvriront la totalité de la toiture, soit près de 8 500 m2 de panneaux… pour une production annuelle de 358 équivalent foyer (selon INSEE et RTE). Ainsi, nous allons, sur ce point précis, bien au-delà de la règlementation qui impose une couverture de seulement 30%.
En extérieur, les parkings seront, quant à eux, optimisés et perméables. Il nous fallait diminuer les enrobés pour permettre aux eaux de pluie de pénétrer dans le sol et de réalimenter les nappes phréatiques… A noter qu’ils seront également équipés de bornes de recharge pour les voitures électriques et les vélos.
Quant aux espaces verts, une fauche raisonnée sera pratiquée et une haie périphérique plantée. Elle sera étoffée pour accueillir des oiseaux et des insectes et favoriser une belle biodiversité. Un parc à ruches sera installé, mais aussi des gîtes à chauve-souris, des hôtels à insectes ou encore des abris à hérissons.
Toute construction nécessite la mise en place de mesures compensatrices. C’est une exigence de l’État. En l’espèce, notre ambition est allée au-delà… Autant d’éléments qui donnent, de fait, au projet, une réelle dimension environnementale.
Frédéric Lucas, dirigeant d’Arcade Cycles
Je viens de prendre la direction de l’entreprise, succédant à mon père, François, qui reste, bien sûr, un conseiller précieux et éclairé. Dans mes bagages, ce magnifique projet. Vous imaginez, le nouveau bâtiment permettra la production de 200 000 vélos par an, une capacité multipliée par trois, avec à terme, l’appui d’une centaine de collaborateurs qui viendront s’ajouter aux cent-cinquante déjà présents. Et un projet majeur en termes d’environnement. Notre entreprise est labellisée RSE, l’environnement est l’une de nos valeurs phare. Au-delà des éléments inhérents au projet, présentés par Sébastien Bonnet et Nicolas Brochard, nous aurons à cœur de poursuivre cette implication, au sein du futur site, en particulier en lien avec les collaborateurs de l’entreprise. Les idées sont nombreuses et l’imagination à l’œuvre. Pourquoi pas, demain, une production de miel, mais pourquoi pas aussi un jardin partagé avec une production locale ? Et pourquoi pas un process de fabrication neutre en carbone… ? Nous devrons aussi être innovants sur ce champ-là. Vous le voyez, l’aventure ne s’arrête pas là mais pour l’heure, nous devons concentrer nos efforts sur l’année à venir et ses grands changements. Les travaux vont démarrer fin janvier 2023, dans un mois à peine pour un démarrage effectif de la production fixé au 2 janvier 2024 !
Quelle année !